Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Lundi 16 octobre : Journée mondiale de l’arrêt cardiaque

Logo de la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2023

 

La Journée mondiale de l’arrêt cardiaque est l’occasion de rappeler les chiffres concernant cet événement qui est responsable chaque année de plusieurs dizaines de milliers de morts en France, alors que les solutions existent et ont été mises en place dans d’autres pays.

Arrêt cardiaque, les données en France

Il y a 40 000 à 50 000 cas par an en France.

Il s’agit d’un événement gravissime puisque la survie n’est que de 5 à 6% entraînant 4 à 5 fois plus de décès en France que dans les pays bien équipés en défibrillateurs automatiques externes (DAE) et où la majorité de la population a été formée aux gestes qui sauvent (GQS).

L’arrêt cardiaque tue 15 fois plus que les accidents de la route et 3 à 4 fois plus que le cancer du sein.

Les trois-quarts surviennent à domicile.

Seulement un français sur deux a été formé soit avec une formation courte de 2 h soit pour obtenir le diplôme des Premiers Secours Civiques de niveau 1 – PSC1 d’une durée de 7 à 8 heures. Mais l’on sait que pour maintenir ses connaissances il faut renouveler les formations.

Le taux de survie est plus élevé si les GQS sont effectués par le premier témoin par rapport à une réanimation plus tardive  par les professionnels de l’urgence.

Où se passe l’arrêt cardiaque ?

 

Les données du Registre électronique des Arrêts Cardiaques publiées en 2022 (RéAC) :

  • 58,5 % des arrêts surviennent devant un témoin.
  • Dans 53,4 % les GQS sont réalisés par le témoin.
  • Un DAE est utilisé dans 11 % des cas.
  • 17,9 % des personnes arrivent « en vie » à l’hôpital (16,1 % avec un rythme cardiaque spontané et 1,8% sous massage cardiaque).
  • 5,4% sont encore en vie à 30 jours.
  • Le pronostic est meilleur si le témoin réalise un massage cardiaque seul plutôt qu’un massage associé au bouche à bouche.
Qu’en pensent les Français ?

Enquête IPSOS pour la Fédération Française de Cardiologie (FFC)

  • La fréquence de l’arrêt cardiaque est largement sous-estimée du public puisque elle est évaluée à moins de 10 000 par an par 72% des Français.
  • 40% pensent même qu’elle est inférieure à 1 000 selon.

Dans une enquête IFOP pour la FFC de 2021

  • 46 % déclarent avoir reçu une formation sur l’arrêt cardiaque.
  • 75% commettent au moins une erreur dans les gestes à pratiquer.
  • 19% déclarent connaître précisément les GQS.
  • 30 % font le massage en 3ème temps.
  • 78 % pensent qu’utiliser un DAE peut être dangereux pour la victime.
  • 44% disent qu’il faut une formation pour utiliser un DAE.
  • 60% craignent de ne pas bien faire les GQS.
  • 50 % craignent de blesser la victime lors des GQS.
  • 30% ont peur d’engager leur responsabilité.
photo d'un défibrillateur cardiaque automatique externe

DAE dans son boitier

 

Données dans d’autres pays

 Au Danemark et en Suède où les DAE « font partie du paysage » il y a 40% de survie.

A Seattle, la ville américaine qui a formé 80 % de sa population aux GQS ce taux est de 60% tout comme dans les grands aéroports, dont Charles de Gaulle.

Le taux maximal (70 %) est observé dans les casinos de Las Vegas.

On sait que les deux facteurs essentiels d’une bonne survie sont la formation du public aux GQS et l’installation de DAE. Ainsi, le taux de survie monte à 33% si le massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE ont lieu dans les premières minutes.

Une étude sur les arrêts en milieu sportif retrouve même des taux de survie plus importants. Elle a mesuré l’évolution chez les sportifs en comparant les données des années 2017-2018 à celles de 2005-2006, soit avant la parution du décret du 4 mai 2007 autorisant toute personne à utiliser une DAE :

  • les GQS par les témoins sont 2,7 fois plus nombreux (94,7 % des cas contre 34,9 %),
  • il y a 18 fois plus  d’utilisation d’un DAE (28,8 % contre 1,6 %),
  • la survie à la sortie de l’hôpital est  multipliée par 2,8 (66,7 % contre 23,8 %).
Etat des DAE en France

Il y a 500 000 DAE, hors établissements de soins et services de secours, mais seule une partie est accessible au public 24 h/24 et en 2021 20 à 30 % n’étaient pas opérationnels en particulier du fait d’une batterie épuisée ou d’électrodes périmées.

Cependant la loi a instauré une obligation de maintenance.

Pour ce qui le concerne, le projet Défidéo, lancé en 2007 par le club Cœur et Santé de Saint-Dié et porté depuis 2018 par le Pays de la Déodatie, a permis l’implantation de 143 DAE entre 2010 et 2023. Mais toutes les communes ne sont pas encore équipées, ou le sont de manière insuffisante.

Défidéo, arrêt cardiaque, nous sommes tous concernés

 

Importante évolution de la législation depuis 2018

Le premier texte qui a modifié significativement le pronostic de l’arrêt cardiaque est le décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des DAE par des personnes non médecins.

Et depuis 2018 une série de textes a été promulguée :

  • Loi n° 2018-527 du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque avec ses deux décrets d’applications :
    • Décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 (publié le 21) relatif aux défibrillateurs automatisés externes obligatoire dans différents ERP.
    • Décret n° 2018-1259 du 27 décembre 2018 relatif à la base de données nationale des DAE.
  • L’année 2019 a vu la publication de trois textes :
    • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif aux DAE et à leurs modalités de signalisation dans les lieux publics et les établissements recevant du public.
    • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif au fonctionnement de la base de données nationale relative aux DAE.
    • Note d’information de la DGS du 12 décembre 2019 relative aux défibrillateurs automatisés externes.
  • Enfin, en 2020 a été votée la loi du 3 juillet 2020 sur le statut de citoyen sauveteur, la lutte contre l’arrêt cardiaque et les gestes qui sauvent.

La signalisation des DAE répond à des normes précises depuis 2019

 

Conséquences de ces textes pour les collectivités et les établissements recevant du public
  • La majorité des établissements recevant du public (ERP) doivent être équipés d’un DAE.
  • Il y a une obligation de surveillance et maintenance régulières des DAE.
  • Déclaration obligatoire des DAE.
  • Il doivent être visibles du public et en permanence d’accès facile.
  • Il faut les installer de préférence en extérieur pour qu’ils soient accessibles de tous même pendant les heures de fermeture.
  • Mur extérieur d’un bâtiment facilement identifiable et connu des citoyens (mairie, etc.).
  • Boitier pour le protéger des intempéries et assurer le maintien de son fonctionnement en cas de températures négatives (jusque moins 20°C).
  • Signalisation des DAE installés dans les lieux publics, visible à chaque entrée des ERP.
  • Indiquer l’emplacement et le chemin d’accès au DAE à l’aide des affiches installées de façon visible et en nombre suffisant pour faciliter l’accès au DAE.
  • Apposer sur le boîtier ou à proximité immédiate de l’appareil une étiquette visible et lisible de l’extérieur du boîtier de manière constante donnat ds informations sur l’appareil avec une mise à jour dès que necessaire.
  • Emplacement facilement accessible et permettant son utilisation permanente par toute personne présente dans l’enceinte de l’établissement.
  • Si DAE installé à l’extérieur de l’établissement, boitier assurant sa protection contre les intempéries et son maintien dans les conditions de température requises par son fabricant.

les défibrillateurs doivent être déclarés sur le site Géo’DAE

 

La stratégie d’implantation des DAE doit répondre à 3 logiques :

  • La logique du nombre : installer des DAE aux endroits les plus fréquentés.
  • La logique de délai d’intervention des secours d’urgence : installer des DAE dans les lieux où le temps d’intervention des secours est supposé long.
  • La logique d’accessibilité : installer les DAE dans les lieux accessibles en permanence en extérieur.

La législation concerne les établissements recevant du public (ERP) avec une incitation à une installation en extérieur ce qui permet une accessibilité 24 h sur 24.

Conséquence pour les premiers témoins

La loi du 3 juillet 2020 sur le statut de citoyen sauveteur, la lutte contre l’arrêt cardiaque et les GQS vise notamment à

  • exonérer les citoyens sauveteurs « de toute responsabilité civile en cas de préjudice lié à leur intervention sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de leur part» cette mesure, demandée par la FFC depuis 2010, devrait lever les réticences de certains témoins à agir face à une personne victime d’un arrêt cardiaque;
  • à renforcer la formation aux GQS auprès des élèves, des salariés, des arbitres et juges sportifs et du grand public (Articles 2 à 5);
  • à évaluer la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers (article 9).

L’apprentissage des gestes qui sauvent avec les mannequins Mini Anne à La Bourgonce le 10 octobre 2023

 

Rôle du premier témoin

  • Il doit agir immédiatement face à un arrêt cardiaque et pratiquer les GQS.
  • Il faut le sensibiliser à la gravité du problème, l’informer et le former aux GQS.
  • Il doit renouveler sa formation.
  • Les communes devraient organiser régulièrement des formations courtes (2h) en partenariat avec les acteurs locaux du secourisme.
  • Tous les collégiens sont maintenant formés au PSC1

 

DAE inaccessible, ignoré du public ou défectueux et/ou public non formé
= investissement inutile

 

Pour en savoir plus :

Formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque à La Bourgonce

Explication sur la « prise en charge » du défibrlllateur à La Bourgonce

Le mardi 10 octobre, la municipalité de La Bourgonce a invité le Club Coeur et Santé de Saint-Dié pour une formation sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Celle ci a eu lieu à la salle des fête communale.

Les habitants avaient été invités par une affichette distribuée dans leur boite à lettres. Une trentaine d’entre eux était présents, dont plusieurs élus municipaux.

L’affiche de la formation de La Bourgonce

Après le mot d’accueil par le maire, Denis Huin, les participants se sont rendus auprès du défibrillateur automatique externe (DAE), appareil installé il y a quelques années au centre du village non loin de la salle des fêtes, dans le cadre du projet Défidéo.

Ils ont reçu des explications sur les différents témoins lumineux (celui du DAE et celui du boitier chauffant qui permet de protéger le DAE des intempéries et du froid jusque moins 20°C) et sur la façon d’ouvrir ce boitier chauffant dans lequel est installée la sacoche contenant l’appareil et différents accessoires (paire de ciseaux pour découper si nécessaire un vêtement, petite serviette pour essuyer le thorax en cas de sueurs et rasoir utilisé chez un homme très poilu).

La formation s’est poursuivie avec la présentation d’un diaporama présentant le fonctionnement du cœur et les mécanismes de l’arrêt cardiaque. Il s’agit le plus souvent d’une fibrillation ventriculaire, anomalie du rythme cardiaque sur laquelle le DAE peut agir,

Pendant le diaporama sur l’arrêt cardiaque.

Il a été ensuite précisé les lieux de survenue des arrêts cardiaque, la façon de le diagnostiquer (perte de connaissance et arrêt de la respiration) et de le prendre en charge. D’abord en appelant les secours en composant  le 15 (SAMU), le 18 (pompiers) ou le 112 (numéro européen des service d’urgence), puis en pratiquant un massage cardiaque et en utilisant un défibrillateur s’il y en a un de disponible à proximité.

Le diaporama de la soirée est accessible avec le lien suivant : Arrêt cardiaque-La Bourgonce-10-10-2023

Après une démonstration, les participants sont passés à la formation pratique chacun avec un mannequin et un DAE d’apprentissage avec l’aide d’une vidéo.

L’apprentissage des gestes qui sauvent avec les mannequins Mini Anne

Enfin, il a été rappelé la nécessité de renouveler la formation et les participants ont été invités à à se rapprocher d’une association de secourisme pour une formation plus complète, le PSC1. (Premiers Secours Civiques de niveau 1).

L’ensemble des personnes a ensuite reçu le dépliant de la Fédération Française de Cardiologie sur l’arrêt cardium. Sur le site de cette dernière (fedecardio.org), il est possible de trouver des informations et documents complémentaires sur la thématique de l’arrêt cardiaque et sur les maladies cardiovasculaires.

Photos : Nicolas Bourdon 

Le club Cœur et Santé en randonnée matinale sur les crêtes des hautes Vosges pour observer les chamois

Le réveil a été matinal pour la vingtaine de participants à cette balade sur les Crêtes des hautes Vosges puisque le rendez-vous fixé à 7 h au pied du Hohneck, altitude 1245  nécessitait un lever bien avant les aurores !

Au départ, rappel des consignes

Au départ, rappel des consignes

A notre arrivée sur place, au jour naissant, la météo augurait une belle matinée annonciatrice de soleil. Ciel dégagé, pas de brume matinale, pas de vent le tout étant souligné par une température relativement agréable nécessitant tout de même une tenue adaptée.

C’est parti sous l’égide d’Alain Auzely

C’est parti sous l’égide d’Alain Auzely

Au départ, un dénivelé positif  permet, dans un premier temps, d’atteindre les abords du Wormspel, pour ensuite suivre le sentier des Névés, qui nous conduit jusqu’au Firstmiss. Itinéraire privilégié pour l’observation des chamois.

Le groupe aux bords des pentes du Wormspel

Aux bords des pentes du Wormspel

Nous poursuivons maintenant sur les hauteurs des Névés. Le chemin est plus étroit et la vue sur les pentes escarpées est vertigineuse. Le paysage s’étire au loin, sur le versant alsacien du massif.

Au départ du sentier des Névés

Au départ du sentier des Névés

En contre bas, les chamois sont bien là, à flanc de montagne  dans leur milieu naturel. C’est là que les jumelles et les téléobjectifs prennent toute leur importance.

Chamois en vue

Chamois en vue

Après deux heures de marche, le moment convivial à l’auberge est proche.

Prochain arrêt : petit déjeuner à l’auberge

Prochain arrêt : petit déjeuner à l’auberge

C’est bien connu, le grand air ça creuse. Au grand plaisir de tous, un solide petit déjeuner montagnard pris sur la terrasse de l’auberge du Firstmiss, la météo le permettant,  concluait cette première partie de  randonnée avant le retour par le versant vosgien en sommet des chaumes.

Fin de la balade sous un ciel bleu azur et un soleil aussi radieux que les participants

Fin de la balade sous un ciel bleu azur et un soleil aussi radieux que les participants

Cette randonnée, très enrichissante, agréable, conviviale, laissera à n’en pas douter à tous les participants un bon souvenir et nous a permis de nous déconnecter de notre quotidien et de redécouvrir les trésors de nos montagnes.

Apprendre les gestes qui sauvent à de jeunes enfants, c’est possible ! La preuve lors du FIG Junior

Véhicules et numéros de secours et gestes qui sauvent

La sensibilisation du public aux gestes qui sauvent fait partie des missions statutaires de la Fédération Française de Cardiologie à laquelle appartient le club Coeur et Santé de Saint-Dié.

Ce dernier organise dans ce cadre, depuis près de 30 ans et avec de nombreux partenaires, des formations aux gestes qui sauvent centrées sur la prise en charge d’une personne victime d’un arrêt cardiaque, tant auprès du grand public qu’auprès des élèves des écoles et des collèges.

A l’occasion du Festival International de Géographie (FIG), dont le thème était « Urgences« , le club a été invité à animer des ateliers pour les enfants sur « Les premiers gestes qui sauvent » dans le cadre du FIG Junior.

Début d’une session le samedi après-midi

Le samedi 30 septembre et le dimanche 1er octobre, le matin et l’après midi, des sessions d’une durée de 30 à 40 minutes, avec un programme adapté selon l’âge des enfants, ont été proposées à un peu moins d’une centaine d’enfants âgés de 3 à 12 ans accompagnés de leurs parents ou de leurs grands parents. Les adultes ont également participé aux démonstration des exercices, certains ayant servi de « cobayes ».

Les ateliers commençaient par la reconnaissance des véhicules des service d’urgence, des missions de ces derniers, des circonstances dans lesquelles les appeler et des numéros de téléphone pour les contacter : le 15 pour le SAMU ou le SMUR, le 17 pour la police et le 18 pour les pompiers et le 112 le numéro d’urgence européen.

La mise en PLS (Position Latérale de Sécurité)

Ensuite, l’essentiel de la « formation » portait sur la prise en charge d’une personne ayant présenté un malaise avec la recherche des deux signes de gravité. La personne est-elle consciente ? Respire-t-elle ?

Suite à ces deux questions, les enfants apprenaient tous à appeler les secours et à mettre une personne inconsciente et qui respire en PLS (Position Latérale de Sécurité).

Après une démonstration par les encadrants, les enfants s’exerçaient entre eux, puis l’un d’eux mettait en PLS un adulte.

Un enfant apprend à mettre sa maman en PLS lors de la session du samedi après-midi

Aux plus grands, il était éventuellement fait une démonstration sur le massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe).

Il était expliqué aux enfants que s’il habitaient Saint-Dié et les communes environnantes, ils pourraient éventuellement participer aux Journées de formation organisées chaque année fin novembre par le club Coeur et Santé à l’intention des élèves de CM2. Pour 2023, ces journées auront lieux les jeudi 23 et vendredi 24 novembre.

Et, pour les collégiens, il y a une formation au PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1) organisée pour tous les élèves des classes de 4ème.

L’équipe du dimanche après-midi

Enfin, les adultes habitant dans le secteur de Saint-Dié étaient invités à venir à la prochaine session de formation pour le grand public qui aura lieu le jeudi 23 novembre (une autre est programmée en mai 2024). Les enfants peuvent également venir s’ils ont au moins 9 ou 10 ans. Le nombre de places étant limité, il convient de s’inscrire au moyen du formulaire de contact du site du club.

Formation gratuite aux gestes qui sauvent le jeudi 23 novembre à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand

L’encadrement de ces ateliers du FIG Junior était assuré par des bénévoles du club, infirmières et titulaires du PSC1, sous la direction du cardiologue.

Photos : Michel Antoine, Jean-Louis Bourdon et René Vouaux

La Marche du Coeur 2023, l’occasion découvrir les ponts sur la Meurthe et leur histoire

Les explications avant le départ

La Marche du Coeur 2023 au fil de la Meurthe a permis à la cinquantaine de participants de partir, par un temps estival, à la découverte des ponts sur la Meurthe en empruntant un circuit de près de 8 km ne comportant pas de difficulté particulière.

Cette manifestation est organisée par le club Coeur et Santé de Saint-Dié depuis 2004 à l’occasion de la Semaine nationale du Coeur mise en place au niveau national par la Fédération Française de Cardiologie.

L’objectif est de promouvoir l’activité physique et de montrer qu’elle est parfaitement réalisable dans notre ville.

Avant le départ, les participants ont reçu des explications sur le circuit et les consignes de sécurité ont été rappelées.

Près de la Passerelle des Enfants Studer (ex-passerelle de l’Epargne) qui comme d’autres ouvrages a eu une histoire mouvementée

Partis de la Tour de la Liberté, les marcheurs ont d’abord remonté la rivière par sa rive droite jusqu’ile Jean-Jacques Rousseau avant de gagner, par la Vanne de Pierre, la rive gauche de la Meurthe qu’ils ont suivie jusqu’au jardin Simone Veil.

Ils sont ensuite repassés brièvement sur la rive droite par le pont d’Arlon jusqu’au pont La Fayette. Le trajet s’est poursuivi ensuite sur la rive gauche jusqu’à la passerelle des Nations Unies et le retour s’est fait dans le sens inverse jusqu’à la Tour de la Liberté.

Si la Vanne de Pierre a été construite en 1531, la passerelle actuelle date 1997 et elle est l’œuvre des élèves du lycée Baumont

Au premier passage près de chaque pont ou passerelle des explications étaient données sur leur historique.

Le document ci joint reprend l’histoire des ponts et passerelles, présents ou disparus : Histoire des ponts et passerelles sur la Meurthe à Saint-Dié

Source principale : Historique des ponts et passerelles enjambant la Meurthe à Saint-Dié des Vosges de Daniel Weiss (septembre 2010).