L’arrêt cardiaque n’est pas une fatalité à condition de se donner les moyens d’agir.
L’actualité régionale vient de nous le démontrer.
Dans un lycée de Nancy deux adolescents ont sauvé une de leur collègue (voir l’article de Vosges Matin du 13 septembre 2016 : arret-cardiaque-dans-un-lycee-vosges-matin-13-septembre-2016).
Cette intervention a été couronnée de succès car la « chaîne de l’urgence » était complète :
- les deux jeunes ont reçu une formation de secouriste et ont pratiqué efficacement un massage cardiaque
- le lycée dispose d’un défibrillateur accessible dans le hall de l’établissement et les jeunes ont pu l’utiliser immédiatement
- l’infirmière du lycée a appelé les secours médicalisés
- Les secours sont arrivés rapidement.
Cette « belle histoire » illustre ce qui devrait se faire partout en France pour réduire le nombre des victimes d’un arrêt cardiaque (50 000 personnes chaque année).
Pour ce qui le concerne le Club Cœur et Santé, à l’origine du Projet Défidéo en 2007, organise des journées de formation à l’intention des scolaires depuis 1993 (plus de 20 000 élèves formés grâce au partenariat avec les associations de secourisme et des sapeurs-pompiers). Les prochaines journées auront lieu les 24 et 25 novembre prochains.
Si les secours médicalisés sont bien organisés, il reste beaucoup à faire avec :
- un public davantage formé
- davantage de défibrillateurs accessibles au public 24 heures sur 24 en nombre suffisants (moins d’une centaine pour la Déodatie).
Une formation centrée sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur est prévue l’intention des Déodatiens le jeudi 24 novembre à 19 heures à l’Espace François Mitterrand.
Chacun peut aussi contacter les organismes de formation pour passer le PSC1 (autrefois appelé brevet de secouriste).