Cette semaine le club Coeur et Santé se mobilise fortement pour les gestes qui sauvent :
- 30èmes journées de formation pour 479 élèves de CM2 jeudi et vendredi à l’Espace Mitterrand,
- formation pour une trentaine d’adultes le jeudi à 18 h 15 (il reste une vingtaine de place disponibles).
En outre, plusieurs membres du club vont bénéficier d’une formation PSC1 ce samedi 26 à l’Espace Louise Michel.
Ce week-end, les vendredi 18 et samedi 19 novembre, avaient lieu à Bagnolet les Journées nationales de la Fédération Française de Cardiologie (FFC) qui a réuni 250 responsables des associations régionales et des clubs Coeur et Santé.
Les Gestes qui sauvent ont constitué l’un des thème fort de ces journées.
Arrêt cardiaque : des dizaines de milliers de morts en grande partie facilement évitables si…
Des chiffres qui sont malheureusement parmi les plus méconnus des français et ne les interpellent donc pas assez.
Comme l’ont rappelé les intervenants aux Journées de la FFC, l’arrêt cardiaque concerne chaque année 40 à 50 000 personnes en France. Seules 5 à 6% d’entre elles vont survivre.
Ainsi, en France l’arrêt cardiaque provoque chaque année
- 4 à 5 fois plus de décès que dans les pays où les lieux publics sont équipés de défibrillateurs et où la population est formée aux gestes qui sauvent,
- sans minimiser ces autres causes de mortalité, c’est 15 fois plus que les accidents de la route et 3 à 4 fois plus que le cancer du sein.
75 % de ces arrêts cardiaques surviennent à domicile.
Les maladies des coronaires et en particulier l’infarctus du myocarde en constituent la cause principale aux côtés d’autres maladies comme les cardiomyopathies (myopathies qui touchent le muscle cardiaque et qui sont souvent responsables de décès chez des personnes jeunes).
Les moyens de lutter contre ces morts, pour la plupart évitables, reposent sur :
- la prévention des maladies des coronaires, ce qui renvoie au thème de la Semaine du Coeur 2022 sur les facteurs de risque cardiovasculaire,
- et comme indiqué plus haut, sur
- l’implantation de défibrillateurs (DAE) publics, mais à condition qu’il soient accessibles au public 24 h sur 24, car la maladie frappe à toute heure du jour et de la nuit.
- et où la population est formée aux gestes qui sauvent.
Si l’implantation des DAE, relève des décideurs politiques, la formation aux gestes qui sauvent est quant à elle une démarche citoyenne.
Il faudrait que 80 % de la population soit formée ce qui est loin d’être le cas actuellement puisque seulement 40 à 50% des Français ont bénéficié un jour d’une formation au PSC1 délivrée par des organismes agréés (cela prend 7 à 8 heures) ou d’une initiation aux gestes qui sauvent qui ne prendra que 2 heures).
Mais comme cela été rappelé ce WE lors des journées de la FFC, Il faut répéter la formation car on oublie souvent rapidement ce que l’on a appris. Mais seules de rares personnes renouvellent leur formation.
Rappelons que ces gestes qui sauvent consistent à
- évaluer très rapidement l’état d’une personne qui a fait un malaise, en recherchant si elle est consciente et si elle respire (l’absence de conscience et de respiration signifie que la personne est en arrêt cardique),
- puis à appeler les secours,
- et, en cas d’arrêt cardiaque, à pratiquer un massage cardiaque et à utiliser un défibrillateur s’il y en a un rapidement accessible.
Depuis 1995, le club Coeur et Santé de Saint-Dié propose chaque année des initiations aux gestes qui sauvent aux scolaires auxquelles participe la très grande majorité des écoles de la ville et des communes environnantes. On sait aussi que le PSC1 est dispensé par les collèges et les lycées.
Le club organise depuis1996 des sessions pour les adultes, élargies aux communes du Pays de la Déodatie en depuis 2008 dans le cadre du projet Défidéo (dans ce cadre 130 DAE ont été installés depuis 2010).
Comme indiqué plus haut, la prochaine session pour le public a lieu ce jeudi 26 à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand. Il est encore possible de s’inscrire sur notre site avec le formulaire de contact suivant :