Ce matin-là, le réveil a été matinal pour la douzaine de participants à cette balade sur les Crêtes puisque le rendez-vous avait été fixé à 7 h au pied du Hohneck, altitude 1245 m. Il fallait donc compter sur un réveil bien avant les aurores.
Arrivés sur place, il faisait encore nuit. La météo, capricieuse, nous imposait un vent de nord-est assez vif fortement ressenti. Assaut quasi-hivernal. Tous avaient prévu cette éventualité. Coupe-vent et vêtements chauds furent donc de bon augure. Le ciel nuageux et l’horizon brumeux retardaient le lever du jour.
Les abords du Wormspel atteints après un petit dénivelé positif, les regards se portent aussitôt sur le bas des pentes dans l’espoir d’être premier à signaler la présence des chamois. Il en sera ainsi tout au long du sentier des Névés.
La visibilité est mauvaise. Les chamois se confondent avec les couleurs automnales. Ils apparaissent puis disparaissent aussitôt ou restent impassibles, bien que le vent se renforce et que la brume reprend parfois son assaut en contre bas. Malgré tout, ils sont bien là. Leur présence est assez significative.
En plus des chamois, les premiers rayons du soleil qui essaient de percer avec difficulté nuages et brume, offrent un spectacle incroyablement beau et rare. Le ciel, la nature s’enflamment. Quel moment magnifique, magique ! Spectacle grandiose offert par la nature et ses chamois. Un vrai régal.
C’est bien connu, le grand air ça creuse .Vers 9 h, au grand plaisir de tous, un petit déjeuner bienvenu, prévu à l’auberge concluait cette première partie de la randonnée.
La pause réconfort terminée, le retour s’effectue, après la petite montée de reprise, par le versant vosgien en sommet de chaume. La bise toujours omniprésente.
Venteuse et chargée de brume, cette randonnée matinale, très enrichissante, un brin sportive avec les plaisirs sans cesse renouvelés que procure une nature vivante et vivifiante, laissera à n’en pas douter à tous les participants un bon souvenir.