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Recommandations de l’Académie nationale de médecine sur le bon usage des masques

Comment bien porter un masque ?

Le 2 avril dernier, l’Académie nationale de médecine s’était déjà prononcée pour l’utilisation des masques.

Elle a publié un nouveau communiqué sur leur « bon usage » le 7 septembre dernier que nous reprenons.

« La circulation persistante du SARS-CoV-2 et la progression de l’épidémie de Covid-19 constatées en
France au cours de l’été ont conduit à rendre le port du masque obligatoire dans tous les lieux clos à
compter du 20 juillet, puis à étendre cette obligation en milieu extérieur dans de nombreuses
communes et grandes villes au cours du mois d’août.

Rappelons que le port obligatoire d’un masque « grand public » ou « alternatif » avait été
recommandé depuis le 2 avril par l’Académie nationale de médecine pour renforcer les mesures
barrière pendant le confinement et en phase de sortie de confinement.

Initialement mal comprise dans sa signification altruiste et réfutée en raison de la pénurie de masques
médicaux, puis décriée pour les dangers présumés d’une mauvaise utilisation, complexifiée par
l’accumulation de normes injustifiées et de précautions excessives, cette simple mesure de bon sens a
finalement été vilipendée au prétexte fallacieux du manque de publications scientifiques attestant son
efficacité. Une pléthore d’affirmations souvent contradictoires entretient la confusion générale et
alimente le discours des contempteurs du masque obligatoire, les plus extrêmes n’hésitant pas à
dénoncer son caractère liberticide.

Le port du masque dans la communauté n’est pas facultatif ; se masquer pour protéger les autres est
un geste altruiste dont l’efficacité collective est certaine quand tout le monde l’applique ; il rend
chaque citoyen solidaire dans la réponse mondiale à la pandémie.

Si les masques alternatifs ont des performances légèrement inférieures à celles des masques
chirurgicaux en termes de filtration et d’étanchéité, ils offrent généralement de meilleures qualités de
confort et de « respirabilité ».

Les indicateurs épidémiologiques actuels laissant prévoir une situation épidémique prolongée, il
devient nécessaire d’intégrer le port du masque dans les gestes quotidiens en le rendant
compréhensible, acceptable et routinier.

C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine rappelle que :

De plus, l’Académie de médecine recommande :

Le communique au format PDF : Académie-de-Médecine-Du-bon-usage-des-masques-7-09-2020

Le masque mal positionné n’est pas plus efficace que celui jeté dans la nature

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