Étiquette - Covid19

Actualités sur la vaccination anti-covid (article mis à jour le 12 février)

Un flacon de 6 dose de vaccins Comirnaty

La vaccination a débuté à Saint-Dié le vendredi 8 janvier avec le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNtec, d’abord à l’hôpital pour les professionnels de santé, puis dans un EHPAD le lendemain et à la salle Carbonnar le 12. Après l’injection de la seconde dose aux professionnels de santé, le site de Saint-Charles a fermé ses portes le vendredi 4 février.

La vaccination contre le Covid a débuté en Déodatie.

Depuis la publication de ce premier article la maladie a continué sa triste « besogne ». A la date du 7 février, depuis le début de la pandémie, 3 337 048 personnes ont été contaminées et 78 965 sont décédées.

Concernant la vaccination en Déodatie, à ce jour plus de 2 000 personnes ont reçu leur première injection (voire les deux pour les professionnels de santé), sans compter les personnes hébergées dans les EHPAD.

Outre les professionnels de plus de 50 ans, sont concernées actuellement les personnes de plus de 75 ans qui sont les plus susceptibles de faire une forme grave, nécessitant une hospitalisation, voire de décéder de la maladie.

Cette tranche d’âge représente 60 % des hospitalisations et 25 % des séjours en réanimation. Pour les 65-74 ans, les chiffres sont de 21 et 39 % et, pour les 45-64 ans, ils sont de 15 et 30 % (voir tableau ci dessous).

Pourcentage d’hospitalisation et de séjour en réanimation pour Covid selon l’âge

Quant au taux de mortalité, il augmente également avec l’âge, favorisé par les comorbidités :

  • 14,8 % entre 80 et 90 ans,
  • 8 % entre 70 et 80 ans,
  • 3;6 % entre 60 et 70 ans.

Sont également prioritaires les patients plus jeunes, mais présentant un haut risque de formes graves en cas de contamination par le SARS-Cov 2. Il s’agit de ceux :

  • atteints de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;
  • atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;
  • transplantés d’organes solides ;
  • transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ;
  • atteints de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;
  • atteints de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection ;
  • atteints de trisomie 21.

Les 65-74 ans devraient pouvoir être vaccinées à partir de fin février début mars. Pour les autres personnes, cela est prévu au printemps en commençant par :

  • les personnes âgées de 50 à 64 ans,
  • les professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays en période épidémique (sécurité, éducation, alimentaire),
  • les personnes vulnérables et précaires et les professionnels qui les prennent en charge,
  • les personnes vivant dans des hébergements confinés ou des lieux clos,
  • le reste de la population majeure.

Pour s’inscrire voir dans l’article précédent.

Les deux premiers vaccins actuellement utilisés en France sont à ARN messager : Comirnaty et Moderna, une technologie mise au point il y a une vingtaine d’années.

Pour les moins de 65 ans, un 3ème vaccin a été validé en France : celui d’Astra-Zéneca et de l’Université d’Oxford. C’est un vaccin avec un adénovirus modifié qui se conserve dans un réfrigérateur (2-8°C) jusqu’à 48 h après ouverture du flacon (10 doses) et non pas à moins 20°C ou moins 70°C comme le Moderna et le Comirnaty. Ceci va permettre une utilisation plus facile : vaccination comme pour celui de la grippe par un professionnel de santé (pharmacien, médecin, infirmière ou infirmier).

Dans un premier temps, ce vaccin est destiné aux professionnels de santé, pompiers, aides à domicile âgés de 65 ans et moins. » Et le ministre de la santé a montré l’exemple.

Voici une vidéo explicative sur les vaccins à ARN messager :

Et une BD transmise par Michel Pierrot, un de nos adhérents (auteur inconnu malgré nos recherches). BD sur le vaccin contre le covid

Pour gagner du temps à la salle Carbonnar, vous pouvez remplir à votre domicile le questionnaire médical sur l’éligibilité à la vaccination : QUESTIONNAIRE MEDICAL SIMPLIFIE AVANT VACCINATION COVID 19

Il s’agit de votre deuxième dose, le questionnaire est le suivant : QUESTIONNAIRE MEDICAL AVANT VACCINATION COVID 19 -Deuxième injection-24-1-2021

Informations complémentaires sur le site de l’Assurance maladie (page mise à jour le 10 février) : https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-le-point-sur-la-strategie-et-les-vaccins

La vaccination contre le Covid a débuté en Déodatie.

La vaccination contre le SARS-Cov-19 a débuté le 8 janvier à l’hôpital St-Charles pour le personnel soignant (photo : Tony Jacquot, L’Echo des Vosges)

La deuxième vague de la maladie n’en finit pas de toucher et de tuer de plus en plus de personnes.

Les données épidémiologiques

Les données épidémiologiques actuelles à la date du 18 janvier sont les suivants :

  • au niveau mondial, depuis le 31/12/19 : 96 218 601 cas confirmés avec 2 058 534 décès.
  • en France : 2  938 333 personnes ont été contaminées et 71 342 sont décédés soit plus d’un décès pour 1000 habitants. Il y a plus de 25 000 personnes actuellement hospitalisées.

Face à cette situation, le contrôle de la pandémie repose sur la vaccination, les mesures barrières ayant leurs limites et en l’absence de traitement ayant fait ses preuves (voir article précèdent)

Le point sur les traitements de la Covid 19

Deux vaccins sont actuellement autorisés en France :

  • celui de Pfizer, le Comirnaty autorisé le 24 décembre,
  • celui de Moderna autorisé le 8 janvier.

Où en est-on dans la vaccination à Saint-Dié?

  • Le vaccin administré actuellement est le Comirnaty de Pfizer mis au point par des chercheurs allemands et qui utilise la technologie de l’ARN messager qui existe depuis 20 ans.
  • Il est efficace à 95 % contre la maladie et ses formes graves.
  • Les premières vaccinations ont eu lieu le 8 janvier au centre hospitalier pour les personnels hospitaliers de plus de 50 ans ou à risque.
  • Le lendemain, ce sont des personnes de l’Âge d’Or qui ont été vaccinées.
  • Les personnels de santé libéraux, le sapeurs-pompiers et les auxiliaires de vie l’ont été dans les jours suivants à l’hôpital ou à la salle Carbonnar.
  • La vaccination des personnes de plus de 75 ans ou à très haut risque a débuté le 18 janvier à la salle Carbonnar, du lundi au vendredi de 8h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.
  • Il faut faire deux injections à 3-6 semaines d’intervalle.

Quelles sont les contre-indications ?

  • Des antécédents de manifestations graves d’allergie de type anaphylactique.
  • Un épisode infectieux en cours avec température supérieure à 38,5 °C (report de la vaccination).
  • Une infection par la COVID-19 avec des symptômes et datant de moins de 3 mois, mais on ne tient pas compte d’une sérologie positive au Covid sans symptôme.
  • Une vaccination antigrippale de moins de 3 semaines et un autre vaccin de moins de 2 semaines. Il ne faut pas faire d’autre vaccin entre les deux injections, ni dans les 15 jours qui suivent la deuxième dose.
  • Personnes immunodéprimées : peuvent être vaccinées car à haut risque, mais la vaccination peut être moins efficace.
  • Grossesse et l’allaitement : la vaccination n’est pas conseillée.
  • Précautions : comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin doit être administré avec prudence aux personnes qui suivent un traitement anticoagulant ou qui souffrent d’un manque de plaquettes thrombocytopénie ou d’un trouble de la coagulation (utilisation d’une aiguille de petit calibre et compression pendant 2 minutes).

Prendre rendez-vous

  • A Saint-Dié :
  • Ailleurs,
    • vous pouvez localiser votre centre de vaccination et prendre rendez-vous sur le site santé.fr : https://www.sante.fr/centres-vaccination-covid.html
    • pour les personnes n’ayant pas accès à internet et qui souhaitent prendre rendez-vous pour se faire vacciner, il y a un numéro vert : 0 800 009 110.

Au moment où nous mettons en ligne, en raison d’un retard de livraison du vaccin, la prise de rendez-vous est interrompue à la fois sur Internet et par téléphone.

La vaccination est gratuite.

Vous devez vous munir d’une pièce d’identité, de votre carte Vitale et de votre dernière ordonnance.

A votre arrivée, vous aurez à remplir un questionnaire permettant de vérifier que vous ne présentez pas de contre-indication à la vaccination. Vous pouvez aussi le remplir à la maison (voir document ci-après). QUESTIONNAIRE MEDICAL SIMPLIFIE AVANT VACCINATION COVID 19

Vous recevrez un certificat de vaccination et un rendez pour l’injection de la deuxième dose.

En cas de difficultés pour vous déplacer : transport gratuit possible. Le demander lors de la prise de rendez-vous au 03 29 42 16 75.

Le point sur les traitements de la Covid 19

Image de coronavirus

L’arrivée des premiers vaccins ouvre de grands espoirs pour lutter contre la pandémie contre laquelle, à ce jour, aucun traitement n’a fait la preuve d’une grand efficacité.

Les données épidémiologiques actuelles à la date du 18 janvier montrent la gravité de la situation responsable d’hôpitaux surchargés, voire débordés, avec des personnels contaminés et épuisés :

  • au niveau mondial, depuis le 31/12/19 : 96 218 601 cas confirmés avec 2 058 534 décès.
  • en France : 2  938 333 personnes ont été contaminées (+ 20 000 en 24 heures ces dix derniers jours), 202 165 ont été hospitalisées et 71 342 sont décédés soit plus d’un décès pour 1000 habitants. Il y a plus de 25 000 personnes actuellement hospitalisées.

Courbe des hospitalisations de patients Covid-19 en France jusqu’au 18 janvier 201

Où en est-on avec les traitements ?

  • L’hydroxychloroquine et l’azithromycine ont une activité « in vitro » mais n’ont pas démontré leur efficacité « in vivo » tant chez l’animal que chez l’homme.
  • Les antiviraux ; n’ont pas fait leurs preuves.
    • le molnupiravir est efficace chez le furet, mais aucune étude n’a pas encore été publiée pour l’homme,
    • le favipiravir utilisé contre Ebola et la grippe a donné sur de petites études des résultats contradictoires,
    • le remdesivir est déconseillé en raison de son absence d’efficacité et ses effets secondaires.
  • La dexaméthasone (dérivé de la cortisone) n’a montré dans l’étude Recovery un effet positif uniquement que chez les patients sous ventilation artificielle.
  • Les autres traitements
    •  le ruxolitinib utilisé jusqu’à présent dans la myélofibrose, une maladie hématologique rare, n’a pas eu les effets attendus dans les formes graves de la Covid,
    • dans une étude parisienne sur 129 patients, le tocilizumab, un immunosuppresseur, « améliore significativement le pronostic des patients avec pneumonie » et pourrait prévenir les « orages cytokiniques » responsables d’atteintes graves des poumons liées à une réponse immunitaire disproportionnée) mais ces résultats doivent être confirmés par « des essais supplémentaires. »
  • Des espoirs 
    • des anticorps ont été autorisés par l’agence américaine du médicament (FDA) et une seule injection de ce traitement réduit la nécessité de soigner en urgence les patients à haut risque malades du Covid-19,
    • Selon une étude française, l’anakinra, habituellement destiné aux maladies rhumatismales, démontre des résultats « encourageants » sur les patients atteints de formes graves de Covid-19. Son application permet de bloquer l’interleukine-1, une des cytokines impliquées dans les «  tempêtes inflammatoires  »,
    • Le SNG001 est un traitement par inhalation à base d’interféron bêta, une protéine naturelle qui intervient dans la réponse de l’organisme contre les virus et réduit les risques de développer des formes sévères,
    • L’interféron alpha-2b (IFN-α2b), antiviral prescrit pour soigner l’hépatite C, a démontré dans une étude chinoise des effets encourageants contre le nouveau coronavirus. en réduisant la présence du virus dans les voies respiratoires supérieures »,
    • L’ivermectine, un anti-parasitaire, a montré dans une étude américaine récente de 1 400 patients, prépubliée (donc non validée par un comité de lecture), une baisse de la mortalité et de la durée d’hospitalisation, mais l’étude ne répond pas aux critères de l’essai randomisé en double aveugle.
    • L’injection de cellules souches mésenchymateuses du cordon ombilical a 24 patients présentant une forme grave de la maladie (syndrome de détresse respiratoire aiguë) a permis de réduire la mortalité (survie à un mois de 91% pour les patients après les cellules souches, contre 42 % dans le groupe placebo). Ceci est à confirmer par d’autre études.

On est donc encore loin d’un traitement qui pourrait faire baisser la sévérité de la maladie.

D’où la nécessité de continuer à se protéger avec les gestes barrières et l’utilité de la vaccination qui a débuté récemment en France, mais que ne concerne actuellement qu’une partie de la population (voir l’article suivant consacré à ce sujet).

La vaccination contre le Covid a débuté en Déodatie.

Coronavirus : information de l’Agence Régionale de Santé sur les tests sérologiques

Voici le texte du communiqué de l’Agence Régionale de Santé sur les tests sérologiques publié hier.

« L’ARS Grand Est intensifie actuellement la campagne de dépistage du Covid19 dans les EHPAD. Ce dépistage fait appel aux tests biologiques dits PCR dont l’accès est organisé et fiabilisé grâce aux laboratoires de biologie médicale publics et privés, aux laboratoires départementaux d’analyse, et aux laboratoires de recherche.

D’autres tests dits sérologiques sont réalisés également. Un appel à la vigilance est lancé par l’ARS et les représentants des laboratoires et des biologistes car ces tests ne sont pas homologués à ce stade. L’ARS s’appuie sur des données certifiées par la HAS (Haute Autorité de Santé).

Une campagne de tests biologiques fiabilisés
En Grand Est, le diagnostic de détection du Covid-19 est actuellement réalisé par un test dit « RT-PCR ». Il s’agit d’un test qui indique si le patient est porteur ou non du virus à l’instant où il est réalisé. Il est effectué à partir d’un prélèvement profond des fosses nasales. Ce test est la seule technique validée aujourd’hui permettant de diagnostiquer un patient COVID-19.
Conformément aux orientations du ministre des solidarités et de la santé, l’ARS a intensifié ces tests de dépistage dans les établissements accueillant les personnes les plus fragiles.
Cette stratégie de dépistage a été engagée dès la semaine dernière, et va s’intensifier dans les semaines à venir.
En lien avec les préfets et les conseils départementaux, cette stratégie de dépistage est mise en œuvre de manière graduée en fonction des situations épidémiques connues à ce jour.

Attention aux tests sérologiques
Des tests sérologiques, réalisés par prélèvement sanguin, déterminent si le patient a déjà été exposé au virus et si son organisme a, de ce fait, produit des anticorps. Il signe l’immunisation de la personne.
A ce jour, le ministère des Solidarités et de la Santé et l’ensemble des sociétés savantes dont l’Académie de Médecine, indiquent que la fiabilité des tests sérologiques n’est pas établie, que leur usage et conditions d’utilisation ne sont pas définis à ce stade.
Les performances des tests sérologiques sont en cours d’évaluation par le Centre National de Référence.
Leur efficacité pour le diagnostic en phase aigüe et leur valeur prédictive d’une immunité ne sont pas démontrées. Ces tests sont actuellement réalisés dans un cadre expérimental.
Ces tests ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie à ce jour.

L’ARS Grand Est et les représentants des biologistes médicaux recommandent donc de ne pas utiliser ces tests non encore homologués par le Centre National de Référence : le défaut de performance d’un test peut entraîner des conséquences graves pour les personnes se croyant faussement immunisées. Le recours à ces tests sérologiques n’est pas recommandé tant que leur fiabilité n’a pas été confirmée par les autorités sanitaires compétentes.

L’ARS et la préfecture rappellent également qu’aucun résultat sérologique d’un malade Covid-19 ne saurait se substituer au confinement obligatoire ni aux mesures barrières qui doivent être scrupuleusement suivies ».