Étiquette - AVC

40 ans de progrès en cardiologie. Chapitre 7 : l’accident vasculaire cérébral

Affiche sur l’AVC de l’Agence Régionale de Santé du Grand Est

L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) touche chaque année en France plus de 130 000 personnes, à un âge moyen de 71 ans pour les hommes et de 76 chez les femmes, mais un quart des victimes ont moins de 65 ans.

C’est la première cause de handicap et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer (1/3 des démences).

Les causes principales

  • les AVC ischémiques (80 %) sont liés à l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot issu du cœur (en général à l’occasion d’une arythmie cardiaque auriculaire) ou d’une plaque d’athérome carotidienne.
  • les AVC hémorragiques (20%) sont dus à la rupture d’une artère cérébrale à l’occasion d’une poussée tensionnelle ou due à une malformation vasculaire.

Mécanisme des AVC ischémique et hémorragique (source : Fondation des maladies cardiovasculaires du Canada)

Le pronostic peut être amélioré et les séquelles diminuées ou nulles si l’accident est pris en charge très précocement (chaque minute compte).

Comment reconnaître un AVC ?

En français, l’acronyme VITE permet retenir les principaux signes et d’appeler le 15 :

  • Visage déformé ou engourdi,
  • Inertie, faiblesse ou engourdissement d’un membre ou d’un côté du corps,
  • Trouble de la parole,
  • Eviter le pire et en urgence appeler le 15.

Mais un AVC peut aussi se manifester par les signes suivants :

  • trouble de la vision : problème de vision soudain, même temporaire,
  • faiblesse : perte soudaine de force ou engourdissement soudain au visage, à un bras ou à une jambe, même temporaire,
  • difficulté soudaine de compréhension ou confusion soudaine, même temporaire
  • mal de tête soudain, intense et inhabituel,
  • étourdissement : perte soudaine de l’équilibre, en particulier si elle s’accompagne d’un des autres signes.

Que faire ?

  • Si vous êtes témoin d’un de ces signes, réagissez vite.
  • Appelez immédiatement le 15 même si les signes disparaissent.
  • Mieux vaut appeler à tort que trop tard.

Voici donc l’histoire de M. Z.

Elle est résumée dans sa lettre de sortie. Dans cette lettre les gestes médicaux et les traitements ont été mis en gras.

M. Z, 58 ans, a été hospitalisé le 8 septembre à la 1ère heure d’un AVC ischémique avec une hémiplégie droite et des troubles de la parole. Après réalisation d’une IRM cérébrale mettant en évident une zone ischémique, il a bénéficié d’une thrombolyse par voir veineuse. Les signes neurologiques ont totalement régressé en quelques heures.

Sur l’électrocardiogramme et le Holter il n’y a pas d’anomalie du rythme cardiaque, l’échocardiographie bidimensionnelle ne montre pas de cardiopathie emboligène mais en échographie vasculaire on observe une plaque sur la carotide droite de l’ordre de 50%.

Holter ECG (source centre hospitalier de Luxembourg)

Il sort le 12 septembre avec le traitement suivant : Kardégic, Statine.

Que ce serait-il passé en 1978 ?

M. Z. n’aurait probablement pas été hospitalisé aussi rapidement. Il n’aurait pas eu d’imagerie cérébrale, ni d’échographies carotidienne ou cardiaque bidimensionnelle, ni Holter. Il n’aurait pas reçu de traitement par Kardégic et Statine.

Les progrès réalisé depuis 1978

Les progrès dans la prise en charge des urgences

Les secours (15, 18 ou 112) sont de plus en plus précocement appelés pour une suspicion d’AVC. Le diagnostic étant fait plus rapidement, un traitement peut être appliqué dès les premières heures, ce qui améliore le pronostic.

Les progrès diagnostiques

Ils concernent l’imagerie cérébrale, vasculaire et cardiaque et la rechercher d’une fibrillation auriculaire.

  • L’imagerie cérébrale

Depuis les premiers prototypes en 1972, la qualité des images de scanner et d’IRM a progressé. Il en est de même pour l’IRM. Avec ces appareils, on peut également faire des angiographies (imagerie des vaisseaux). L’intérêt à la phase aiguë est de faire un diagnostic et de préciser la nature ischémique ou hémorragique de l’AVC et donc d’orienter le traitement.

Aspect au scanner des AVC ischémique et hémorragique

  • Les imageries vasculaire et cardiaque

Elles reposent sur l’échographie couplée au Doppler à la recherche de plaques d’athérome voire de caillot dans les carotides ou d’un caillot intracardiaque, en particulier dans oreillette gauche, ou d’une anomalie susceptible d’en provoquer un. Dans certains cas, il peut être réalisé une échographie trans-œsophagienne, en particulier pour analyser l’auricule gauche, un petit appendice de l’oreillette.

Caillot carotidien sur une plaque d’athérome

  • La recherche d’une fibrillation auriculaire

Elle se fait avec l’électrocardiogramme standard (ECG) et l’enregistrement de longue durée (Holter). Dans certains cas, on peut être conduit à mettre en place un Holter implantable pouvant enregistrer l’ECG pendant 2 à 3 ans.

Les progrès thérapeutiques

En dehors de l’Amiodarone (1968), des anti-vitamine K (années 1920) et de la chirurgie carotidienne (1952), aucun des traitements actuellement utilisés n’existait en 1978.

Les traitements médicamenteux

Cela concerne :

  • les thrombolytiques (médicaments qui permettent de « dissoudre » un caillot (Actilyse, 1987), à condition d’être administrés dans les toutes premières heures (délai de 4 heures 30 si moins de 80 ans et 3 heure après);
  • les anti-plaquettaires qui empêchent la formation du caillot : Aspirine (Kardégic, 1989), Clopidogrel (Plavix, 1998);
  • les statines qui font baisser le cholestérol et « stabilisent  » les plaques d’athérome ce qui limite la formation d’un caillot à leur niveau (Simvastatine, 1988);
  • les anticoagulants qui seront prescrits en cas de fibrillation auriculaire  : anti-vitamine K (Préviscan, Coumadine, Sintrom) et anticoagulants directs (Pradaxa, 2008, Xarelto 2008 et Eliquis, 2014);
  • des bêtabloquants ou des antiarythmiques peuvent prescrits en cas d’arythmie auriculaire : Amiodarone, Flécainide (Flécaine, 1984), Propafénone (Rythmol, 1984).

Les autres traitements

Chirurgie carotidienne : en cas de rétrécissement supérieur à 80 % après un AVC ischémique transitoire ou en urgence si lésion pré-occlusive.

Dans de rares cas, on peut être amené à mettre en place par voie fémorale des dispositifs visant à occlure l’auricule gauche (Watchman, 2002), voire à fermer une communication entre les deux oreillettes (prothèse d’Amplazter, 1997), voire à pratiquer une aspiration du caillot dans l’artère cérébrale bouchée.

L’évolution de la prise en charge des arrêts cardiaques depuis 1978

Elle a été améliorée grâce à

  • un public mieux informé, qui appelle le 15 plus tôt,
  • de nouveaux outils diagnostiques (imagerie, cérébrale, vasculaire et cardiaque, ECG de longue durée),
  • de nouveaux outils thérapeutiques (thrombolyse précoce, aspirine, statine, anticoagulants, antiarythmiques),

Pour en savoir plus :

https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/10/18/avc-facteurs-de-risque-prevention-et-prise-en-charge/

https://coeuretsante.deodatie.fr/2017/10/29/laccident-vasculaire-cerebral-un-coup-de-tonnerre-dans-un-ciel-bleu/

Merci au Dr Marie-Françoise Bragard pour la relecture de cet article

La lettre de la FFC : petits-déjeuners sains, l’AVC, activité physique et détente pour vos yeux

Ce mois-ci, la lettre de la  Fédération Française de Cardiologie (FFC) vous propose quatre thèmes.

Bien manger

Comment continuez à vous nourrir de façon équilibrée au quotidien? https://www.fedecardio.org/petits-dejeuners-sains?utm_source=news-avril-2020&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletteer-Mars-2020

La FFC vous propose 7 petits-déjeuners sains

L’AVC

C’est une urgence vitale, apprenez, grâce à cette courte vidéo, à reconnaître les premiers signes pour agir vite :  https://www.fedecardio.org/Les-gestes-qui-sauvent/Tout-savoir-sur-les-gestes-qui-sauvent/comment-reagir-face-a-une-attaque-cerebrale?utm_source=news-avril-2020&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletteer-Mars-2020

L’AVC est une urgence

Rester zen

Vous passez un peu trop de temps devant les écrans ? la Yoggist de la FFC vous vient en aide avec un exercice simple à réaliser autant de fois que nécessaire : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/J-apprends-a-gerer-mon-stress/rester-zen-au-quotidien-quelques-conseils?utm_source=news-avril-2020&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletteer-Mars-2020

Des exercices simples

Bouger

Comment continuer à bouger, chez vous, sans matériel ? https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-bouge/bougeons-durant-le-confinement?utm_source=news-avril-2020&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletteer-Mars-2020

Les urgences cardiovasculaires continuent à être prises en charge

En cas de douleur thoracique durant plus de 20 minutes, il faut appeler le 15 (image de la FFC)

Les urgentistes et les cardiologues ont constaté depuis plusieurs semaines une diminution du nombre de personnes hospitalisées pour des urgences cardiovasculaires. Ce constat, également fait à Saint-Dié, inquiète les professionnels car ils estiment qu’un certain nombre de patients n’alertent pas les secours. D’où un retard à la prise en charge avec les conséquences qui en découlent dans des pathologies où le temps compte comme les AVC et les infarctus.

Il y a quelques jours, le Pr Alain Furber, Président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC) alertait sur « L’infarctus du myocarde, une urgence vitale« .

Il tenait à « rappeler que, malgré la situation, toutes les structures de prise en charge des urgences cardiaques, et de l’infarctus du myocarde en particulier, sont à même d’accueillir et de gérer en urgence les patients présentant des symptômes cardiaques.

Les symptômes d’une crise cardiaque justifient toujours une prise en charge dans les délais les plus courts possibles.

Aussi, en cas de douleur thoracique prolongée de plus de 20 minutes, appelez le 15 (Samu).

Retarder la prise en charge de l’infarctus du myocarde pourrait avoir des conséquences graves.

Hier, après la FFC, la Société Française de Cardiologie et la Société Française Neuro-Vasculaire ont publié à leur tour un communiqué commun que vous trouverez avec le lien suivant : 2020-04-06-Communique-grand_public-appelez_15

En voici l’essentiel.

Les établissements de santé et l’ensemble des professionnels se sont organisés pour prendre en charge les patients, en cas d’urgence, dans les mêmes conditions que d’habitude.

Ce texte rappelle 6 informations importantes :

  • Ne négligez pas les symptômes cardio-vasculaires et neuro-vasculaires évocateurs,
  • N’interrompez pas de votre propre gré les traitements,
  • Les professionnels de cardiologie et de neurologie restent entièrement mobilisés à votre service,
  • Contactez votre médecin généraliste et spécialiste ou appeler le 15 en cas de symptôme,
  • Respectez les mesures barrière,
  • Votre vigilance de tous les instants vous protège.

Prévention de l’AVC avec son smartphone ?

photo d'un smartphone

La fibrillation auriculaire (FA) est avec les lésions athéromateuses carotidiennes l’une des principales causes d’accident vasculaire cérébral (AVC). Mais elle n’est pas toujours ressentie par les personnes qui en sont porteuses. D’où l’intérêt de la dépister avant un éventuel accident neurologique.

Nous avons mis en ligne récemment un article mettant en avant la prise régulière du pouls dans le dépistage de cette anomalie rythmique : https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/10/11/prendre-son-pouls-regulierement-pour-eviter-un-avc/.

Mais une technique plus « branchée » existe.

D’après une étude publiée l’an dernier dans la revue cardiologique américaine Circulation par une équipe de chercheurs britanniques de Swansea, le dépistage de la fibrillation auriculaire au moyen d’un dispositif  branché à un smartphone serait plus efficace que le suivi médical de routine habituel.

Qu’est que la fibrillation auriculaire ?

Dans son fonctionnement normal le cœur bat régulièrement. Les oreillettes chargées de remplir les ventricules se contractent juste avant eux. Chacune de ces contractions donne lieu à un signal électrique que l’électrocardiogramme (ECG) permet d’enregistrer.

Et l’on observe une succession régulière de signaux électriques, celui des oreillettes de plus faible amplitude précédant celui des ventricules. En cas de FA les oreillettes battent très rapidement mais l’influx électrique est transmis partiellement et irrégulièrement aux ventricules.

 

Tracé ECG normal et d'une fibrillation auriculaire

 

L’étude des cardiologues de Swansea

Une population de 1 001 personnes de plus de 65 ans et à risque d’AVC a bénéficié sur une période d’une année d’un dispositif permettant d’enregistrer un ECG au niveau des doigts deux fois par semaine et de le faire analyser à distance.

Cette technique a permis de dépister près de 4 fois plus de FA (19 contre 5 dans le groupe « témoin »).

Les auteur on calculé que le dispositif développé par la société américaine AliveCor Kardia était économiquement rentable puisqu’il fait économiser 9.066 euros pour chaque FA diagnostiquée.

 

 

 

AVC : facteurs de risque, prévention et prise en charge

Affiche sur les 3 principaux signes d'un AVC : déformation de la bouche, faiblesse d'un mebre et troubles de la parole

Affiche sur les 3 principaux signes d’un AVC

 

Les facteurs de risque des AVC

Dix facteurs de risques déterminés par le mode de vie (et donc potentiellement modifiables) sont associés à la survenue de 90% des AVC :

  • L’antécédent d’hypertension artérielle, qui contribue à 40% au risque d’AVC (risque multiplié par 2, et par 5 chez les moins de 55 ans) ;
  • Le tabagisme, qui triple le risque d’AVC ;
  • L’obésité abdominale, évaluée par le rapport du tour de taille/tour de hanche, qui contribue à hauteur de 36% à l’AVC ;
  • Une alimentation non équilibréecontribue à hauteur de 33% au risque d’AVC ;
  • Le manque d’activité physique ;
  • La consommation d’alcool ;
  • La fibrillation atriale, qui est le premier facteur de risque d’origine cardiaque, avec un risque multiplié par 4 ;
  • Les facteurs psychosociaux(stress, dépression, isolement social…) ;
  • Un diabète, pour l’AVC ischémique ;
  • Une concentration trop élevée d’un ou plusieurs lipides présents dans le sang (cholestérol, triglycérides…).

 

Comment éviter les AVC

Pour chacun, prévenir l’AVC, c’est d’abord aller vers des habitudes de vie qui réduisent les risques liés au mode de vie :

  • adopter une alimentation équilibrée, consommer des fruits et légumes, réduire sa consommation de sel ;
  • Pratiquer régulièrement une activité physique : au moins 30 mn par jour, 5 jours ou plus par semaine ;
  • Perdre du poids en cas de surpoids ;
  • Éviter de fumer. Pour arrêter de fumer, une aide est possible au 3989 et sur https://www.tabac-info-service.fr/) ;
  • Limiter sa consommation d’alcool ;
  • Réduire son stress ;
  • Préserver son sommeil.

Prévenir l’AVC, c’est aussi :

  • Surveiller, maîtriser une hypertension artérielle, une hypercholesterolémie, un diabète;
  • Suivre un traitement préventif de récidive d’AVC, ou pour prévenir le risque de complication vasculaire cérébrale d’une maladie cardiaque comme la fibrillation atriale.

Pour agir, le gouvernement déploie de nombreuses initiatives et mesures afin de limiter les risques d’AVC et améliorer sa prise en charge. De plus, localement, les agences régionales de santé élaborent et mettent en œuvre les stratégies adaptées à leurs territoires et prenant en compte les déterminants régionaux des maladies cérébro-cardio vasculaires.

Quelques mesures phares :

  • Pour lutter contre le tabagisme, de nombreuses mesures, inclues pour la plupart dans le programme national de réduction du tabagisme (https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_annuel_pnrt_2017.pdf) ont été mises en place pour inciter les personnes à arrêter de fumer : augmentation du prix du paquet, paquet neutre, campagnes de sensibilisation… ;
  • Pour inciter à une alimentation équilibrée, la loi Santé a introduit l’étiquetage nutritionnel des aliments. Par ailleurs, le Plan National Nutrition Santé (ou PNNS) vise à prévenir les risques de diabète et de pathologies cardio-neuro-vasculaires du futur adulte en luttant contre l’obésité chez l’enfant (http://www.mangerbouger.fr/PNNS);
  • La prescription médicale de l’activité physique (« sport sur ordonnance ») vise à développer la pratique sportive pour les personnes atteintes d’une affection de longue durée – ALD (une activité physique régulière diminue d’un tiers le risque d’AVC);
  • La rémunération sur objectifs de santé publique des médecins traitants (convention médicale 2016-2021) vise à mobiliser davantage les généralistes en fixant des objectifs de prévention des maladies cardio-neurovasculaires ;
  • Pour améliorer la prise en charge, 135 filières de soins d’urgence spécialisés pour l’AVC (les unités neuro-vasculaires – UNV), ainsi que des structures d’urgence associées à cette prise en charge appuyée sur la télémédecine accueillent les patients 24h/24 et 7j/7 avec un personnel pluri-professionnel adapté.

 

La filière de soin dans le Grand Est

  • une filière d’urgence pré-hospitalière permettant aux patients victimes d’un AVC d’être acheminés vers la structure de prise en charge la plus proche.
  • des Unités Neuro-Vasculaires (UNV) : 3 sur le territoire alsacien (Strasbourg, Colmar et Mulhouse), 2 sur le territoire champardennais (Reims et Troyes) et 5 sur le territoire lorrain (Nancy, Metz, Forbach, Épinal-Remiremont et Bar-le-Duc – Verdun).

Une UNV est une unité dédiée à la prise en charge des AVC, fonctionnant avec une équipe spécialisée et pluridisciplinaire associant neurologues, infirmières, aides-soignantes, orthophonistes, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, neuropsychologues, assistantes sociales.

  • la mise en place d’un dispositif de Télé-AVC dans certains établissements hospitaliers: les CH de Verdun, Bar-le-Duc, Neufchâteau, Saint Dié et Mont-St-Martin en lien avec l’UNV du CHRU de Nancy ; le CH de Charleville-Mézières en lien avec l’UNV du CHU de Reims ; et le CH de Langres en lien avec l’UNV du CHU de Dijon).

La téléAVC permet au professionnel de santé, en charge du patient suspect ou victime d’un AVC, de solliciter à distance l’avis d’un expert, neurologue ou radiologue, travaillant dans une UNV du territoire. Le neurologue décide de la réalisation d’un examen d’imagerie (IRM cérébrale de haute qualité) et de l’opportunité de réaliser un acte de thrombolyse (injection d’un traitement au patient qui permet de dissoudre le caillot responsable de l’AVC)

  • des services de soins de suite et de réadaptation permettant une rééducation adaptée aux besoins et aux capacités des patients : 29 bénéficient d’une mention spécialisée système nerveux,
  • des consultations pluridisciplinaires pour améliorer le suivi post-AVC.

 

Source : Agence Régionale de Santé du Grand Est

Pour en savoir plus sur les AVC :